mardi 17 avril 2018

Mazal tov Israël par Avraham Azoulay...


Et si tu n’existais pas ? Imaginez quelques secondes que notre armée de défense du pays, équivalait à celle de la Suisse. Quelle est donc la destinée d’une antilope, quand elle se promène paisiblement dans la brousse ? Qui viendra la sauver d’une mort atroce, dès la première attaque ?    Notre région moyen-orientale est non seulement dangereuse mais en plus, notre petit pays y est isolé.
Heureusement, Israël l’a bien saisi au cours de ses 70 ans d’existence en tant qu’Etat indépendant. Mais comprendre ne suffit pas. Nos gouvernants, dès le début, ont investi, de manière colossale, dans la création et le développement permanent d’une armée de citoyens, qui s’avère être aujourd’hui l’une des plus fortes du monde, et de loin la plus morale.
Alors oui, nous sommes fiers d’appartenir à ce peuple qui, après tant d’années de galout  trop souvent meurtrières, fête les 70 ans de son indépendance parmi les nations.  Nous sommes émus chaque année de nouveau, et d’autant plus, quand cette journée de festivités voit le jour, juste après le Yom Hazikaron des H’ayalim tombés et des victimes du terrorisme.
Le prix de cette liberté à l’intérieur de nos frontières est depuis toujours très lourd, trop lourd. Le nombre de soldats tombés sur les champs de bataille, d’hommes, de femmes et d’enfants innocents, tués en plein cœur de leur vie, fait mal à entendre. Combien de familles déchirées, de jeunes mères amputées à vie, de veuves et d’orphelins , combien de blessés graves cette terre peut-elle encore compter ? Et, dans tout ce malheur, notre force et notre grandeur aussi, c’est le cœur d’un peuple.  À chaque H’ayal qui tombe, à chaque attentat, nous pleurons tous comme une seule et grande famille. C’est en cela que nous sommes aussi un Am E’had, par cette douleur collective, qui remonte à la surface, plus encore, le jour de Yom Hazikaron. Chacun de ces visages, de ces noms, de ces histoires, chacune de ces larmes, nous rappelle à quel point cette terre nous est précieuse. Ce pays nous est cher, et nous ne nous imaginons pas une seule minute sans lui.  Il n’y a qu’à voir ce qui se passe chez nos voisins de palier, en Syrie par exemple, pour comprendre à quels genres de prédateurs nous avons à faire.
D-ieu a doté nos soldats d’une potion magique. Leur force et leur bravoure restent à chaque fois plus surprenantes et nous sommes tous conscients des miracles étonnants qui se produisent chaque jour, sans lesquels nous ne serions déjà plus là.  La destinée de ce joli pays tient du prodige, c’est vrai. Il est porté aussi par toutes ces vies sacrifiées et par tous ceux qui y vivent et qui ont choisi de rendre l’existence plus belle ici chaque jour. Yom Haatsmaout Sameah’ !
 Avraham Azoulay

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