mardi 20 février 2018

Emmanuel, Chilo, Yonathan et tous les autres… par Avraham Azoulay....


Je vous parlais la semaine dernière de notre quartier du Proche-Orient, non seulement mal fréquenté, mais en plus très dangereux. Comment vit-on cette situation surréaliste au quotidien ?
Disons que nous sommes comme sur une autoroute, en permanence à plus de 100 à l’heure. Nous voyons ainsi défiler le paysage, ayant à peine le temps de faire un arrêt sur cet arbre, ce village, cet animal ou même cette voiture qui nous a déjà dépassés.
Plus le temps de ressentir, de réaliser, d’analyser, tant les événements s’enchainent rapidement. Un peu comme sur Instagram où l’on passe de photos à commentaires et  vidéos,  sur des sujets qui défilent et qui n’ont rien en commun.
Et pourtant, parfois il nous arrive une chose plus forte que les autres, une image qui nous touche et vient nous interpeler au plus profond de nous-mêmes. Cette photo qui remue tout un pays, si puissante, si émouvante, si incroyable est celle d’un homme couché sur un brancard, Emmanuel, le soldat blessé à Gaza atteint par l’explosion d’une mine. Il a été évacué par hélicoptère pour subir au plus vite plusieurs opérations pour lui sauver son bras. Notre h’ayal, avant de s’envoler, a eu non seulement la force, mais aussi la présence d’esprit de transmettre un message clair à chacun d’entre nous. En levant l’autre bras avec le signe du V de la victoire, il pousse un cri au monde. Nous, soldats d’Israël, ne craignons pas l’ennemi, et nous le terrassons, même au prix de notre vie.  Et vous, ennemis en tout genre, ne criez pas victoire si vite. Déjà nos avions volent sur vos têtes et font sauter les tunnels de la mort  que vous avez construit, au lieu d’ouvrir des écoles.

Arrêt sur image ! On va tous prier pour Emmanuel ben Judith, ainsi que pour les autres soldats hospitalisés. Nos pensées sont dirigées vers ces deux soldats  de l’unité Golani qui ont trouvé la mort sur la ‘’route 6’’ et vers leurs amis du même commando, blessés et traumatisés à vie par la perte leurs frères de sang.  Alors là aussi, nos prières sont pour le souvenir de Chilo-Haïm ben Aviva, z”l, le soldat qui vient de nous quitter.
Nos jeunes soldats, nos pilotes de chasse, sont notre rempart de protection contre cette haine meurtrière qui vient de toutes les directions, du sud, du nord et surtout de l’intérieur.
La prière particulière que nous faisons chaque shabbat pour nos héros est le symbole même de ce qui doit nous unir au-delà de nos clivages permanents.
Rien n’est plus actuel que l’importance de se souvenir du mal que nous a fait  Amalek à chaque génération, jusqu’à nos jours, car face au mal et au doute, nous ne faisons qu’un seul peuple.
Emmanuel, Chilo, Yonathan et tous les autres soldats d’Israël: le Am Israël vous dit merci! Qu’Hashem vous protège !
 Avraham Azoulay

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