jeudi 31 juillet 2014

Le gros mensonge de l’antisionisme....


Ils ne criaient pas "Mort aux Israéliens !" dans les rues de Paris. Ils hurlaient "Mort aux Juifs !"


La guerre à Gaza a fait voler en éclats bien des mythes.
Nous savons désormais à quel point le Hamas a trompé le monde entier en détournant l’aide humanitaire internationale pour garnir son arsenal militaire, transformant au passage ses dirigeants in absentia en multimillionnaires.
Nous savons désormais que le ciment entrant à Gaza, officiellement destiné à la construction d’écoles et d’infrastructures civiles, a servi a la mise en place d’un réseau de tunnels souterrains destiné à des activités terroristes d’une ampleur sans précédent.
Nous savons désormais que ces parents qui confient aux micros des grandes chaînes internationales leur souci d’assurer le bien être de leurs enfants n’hésitent pas à les employer comme boucliers humains ni à leur inculquer la culture du martyr comme le plus noble des idéaux.
De nombreuses années en arrière, certains individus avaient déjà percé cette vérité. Et quand ils osaient l’exprimer haut et fort, ils s’exposaient aux moqueries, voire aux indignations du public. Aujourd’hui, il faut être aveugle pour ne pas reconnaître cette vérité.
Martin Luther King est l’un de ces individus. Il ne craignait pas d’exprimer ses positions face aux pouvoirs publics. Et ses célèbres paroles résonnent avec autant d’acuité face aux réactions internationales à la contre-attaque légitime d’Israël : « Quand les gens critiquent les Sionistes, ils font référence aux Juifs. Votre propos est antisémite ! »
Une vérité à laquelle a fait écho Stephen Harper, Premier ministre canadien, lors de son courageux discours face à la Knesset en janvier dernier :« L’antisionisme est le nouveau visage de l’antisémitisme. »
Et une vérité qui lui a valu les foudres de l’opinion internationale qui martèle : haïr Israël ne signifie pas pour autant haïr les juifs. L'opposition à Israël n'est pas nécessairement de l'antisémitisme.
Qu’ils ouvrent leurs yeux et voient ce qui se déroule actuellement dans les capitales prétendument civilisées d’Europe. En France, les manifestants ontattaqué physiquement des Juifs dans les synagogues. Ils ne s’en sont pas pris à des Israéliens. Ils ne s’en sont pas pris à l’ambassade israélienne. Ils s’en sont pris à des Juifs en prière, des Juifs qui ne partagent pas forcément les politiques territoriales israéliennes. Leur simple judaïté a suffi à faire d’eux des ennemis.
Ou comme l’a si justement résumé Roger Cukierman, président du CRIF, suite aux violentes manifestations : « Ils criaient “Mort aux Juifs !” et pas “Mort aux Israéliens !” »
En Allemagne, des slogans meurtriers empruntés au sombre règne d’Hitler furent scandés lors des rassemblements pro-palestiniens. Les boutiques tenues par des Juifs furent mises à sac. « Ils poursuivent les juifs dans les rues de Berlin… comme si nous étions en 1938 ! » s’est indigné l’ambassadeur israélien en Allemagne, Yakov Hadas-Handelsman.
Nous assistons actuellement à une explosion de haine malfaisante et violente contre les Juifs, qui nous choque et nous consterne.
Le Conseil central des Juifs d'Allemagne a pour sa part dénoncé « une explosion de haine » antisémite en marge de manifestations pro-palestiniennes dans le pays.
« Nous assistons actuellement à une explosion de haine malfaisante et violente contre les Juifs, qui nous choque et nous consterne. Nous n'aurions jamais cru possible de voir de notre vivant des slogans antisémites scandés dans les rues allemandes, de la manière la plus nauséabonde et primitive », a déclaré Dieter Graumann, son président dans un communiqué.
En Belgique, un café turc de Saint-Nicolas a repris à son compte une affichette de l’Allemagne nazie : « L’entrée est autorisée aux chiens, mais en aucun cas aux sionistes ».
Supposons que ces manifestants s’identifient sincèrement avec la cause palestinienne. Mais alors pourquoi ce désaccord avec les politiques israéliennes cautionnerait-il des appels à l’extermination des Juifs où qu’ils soient ?
En 2008, un rapport du département d’État américain avait déjà souligné que « les nouvelles formes d’antisémitisme reprennent souvent des éléments de l’antisémitisme traditionnel. Mais la caractéristique spécifique de ce nouvel antisémitisme est la critique du sionisme ou de la politique israélienne qui, consciemment ou non, a pour effet de promouvoir les préjudices contre tous les juifs en diabolisant Israël et les Israéliens et en attribuant les défauts d’Israël à son caractère juif. Ce nouvel antisémitisme est répandu à travers le Moyen-Orient et dans les communautés musulmanes d’Europe, mais ne se limite pas à ces populations ».
Reste à savoir comment démasquer les racines antisémites de l’hystérie anti-israélienne qui fait rage aujourd’hui. Selon le sociologue américain Seymour M. Lipset qui, déjà en son temps, mettait en garde le public contre les « dangereuses confluences entre antisionisme et antisémitisme », il existe plusieurs indicateurs pour déceler la différence entre les deux.
- Les antécédents idéologiques de l’auteur : si le critique en question s’est déjà fait connaître pour ses positions antijuives, son antisionisme n’est probablement qu’une couverture de son antisémitisme.
- Les comparaisons entre Israël et l’Allemagne nazie, ou la référence aux comportements anti-juifs stéréotypés sont un signe certain d’antisémitisme.
- Les attaques portant sur le droit d’Israël à l’existence et non pas simplement sur ses politiques gouvernementales constituent également une forme d’antisémitisme.
L’heure est venue de briser le mythe sous couvert duquel les haïsseurs des juifs ont si habilement dissimulé leur racisme. Quand Israël est mis au ban par l’opinion internationale pour la simple et unique raison qu’il refuse de se livrer en pâture au Hamas, nous savons avec certitude que les auteurs de ces critiques ne valent guère mieux que cette longue lignée d’individus qui souhaitaient rien de moins que la mort de tous les Juifs.
Et qu’ils subiront donc le même sort que tous nos ennemis.

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